Les résultats d’une étude récente du CNRS sur nos habitudes de consommation électrique sont édifiants. Quand on sait précisément ce que l’on consomme en électricité en temps réel, on est alors spontanément inciter à réduire sa consommation électrique de 23% et donc à économiser.
Cette étude a été conduite par Nathalie Lazaric, économiste pour le CNRS à l’Université Nice Sophia Antipolis, sur une centaine de ménages volontaires habitant la ville de Biot (Alpes Maritimes).
Les chercheurs ont séparé les foyers désireux de participer à l’expérience en trois groupes.
- Un groupe témoin : on leur a simplement demandé d’essayer de baisser leur consommation, et proposé à ces fins de lire leurs métriques deux fois par mois
- Un deuxième groupe qui avait accès à sa consommation en temps réel au global
- Un troisième groupe qui avait également mis à disposition deux prises connectées pour connaitre la consommation appareil par appareil
1. Un sujet peu étudié par les chercheurs et pourtant majeur pour la transition écologique à venir
La prise en compte de nos habitudes de consommation d’énergie est centrale dans la réussite de la transition énergétique qui nous attend. Toutefois, ce sujet ne rencontre pas en France un fort intérêt des chercheurs au regard du peu d’études existantes en la matière.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène : la tradition en France d’une électricité relativement peu chère fortement liée au nucléaire, une perception culpabilisante voire bobo de l’écologie, une image peu attractive et contraignante des énergies renouvelables, une mauvaise représentation des ménages de leur consommation électrique perçue comme normale…
2. Résultats : plus l’information du consommateur est détaillée, plus l’économie potentielle est grande
Le problème, raconte Nathalie Lazaric qui a mené l’étude au micro de France Inter, c’est que la facture d’EDF est trop souvent envoyée sur une estimation de votre consommation.On regarde les kilowatts heure dépensés les mois précédents et on imagine que vous avez ingurgité la même quantité d’électricité.
Donc si vous avez économisé vous ne constatez aucune baisse sur votre facture. Et puis un jour, une fois par an, le compteur est relevé, EDF s’aperçoit du trop perçu, et rectifie le prélèvement. Si vous avez fait des efforts pour chasser le gaspi vous n’en voyez pas tout de suite les conséquences. EDF promet que ce sera différent avec le Lynky, compteur dit intelligent. Non.
Revenons à cette étude qui prouve que nous pouvons tous consommer moins ! Ce qui est intéressant, c’est que les ménages ont renoncé à renouveler leurs équipements électriques et électroniques. Ils pensaient le faire au départ pour acheter des appareils plus sobres en énergie. Ils se sont rendus compte qu’un simple changement de comportement pouvait générer de grosses économies.
3. Les box Energie connectées ; un outil devenu indispensable pour économiser et réduire sa facture d’énergie
En effet, six mois après la fin de l’expérience, les participants ont continué à économiser. Puis les gains s’estompent avec le temps. La raison principale est qu’ils n’avaient plus cette information essentielle : combien je consomme ?
Les box de gestion d’énergie telle que celles fabriquées par Comwatt permettent de suivre automatiquement et facilement les consommations électriques de chacun des appareils connectés. Finis les gaspillages. Vous seraient capables d’agir pour réduire jusqu’à 20% la consommation de vos équipements énergivores et donc votre facture électrique. Faites une simulation personnalisée, et vous connaîtrez précisément votre potentiel d’économies.
Les participants à l’étude ont ensuite été interrogés sur leur motivations à participer à cette étude. Seuls 5% d’entre eux précisent que leur objectif était aussi de réduire leur empreinte carbone : leur impact sur la planète. Cela démontre encore l’effort important à réaliser pour sensibiliser le Grand Public à l’importance des économies d’énergie dans la cadre de la Transition Energétique, et surtout à l’impact du changement climatique à venir sur les générations actuelles et futures.