Problème : la production solaire varie en fonction de l’ensoleillement. Si cela peut convenir à une activité diurne comme les supermarchés, ce n’est pas forcément le cas pour les particuliers qui partent toute la journée sur leur lieu de travail. Et c’est là qu’intervient le système domotique, une programmation numérique qui va permettre de faire fonctionner les appareils électriques en l’absence de ses occupants. En fonction de la production des panneaux solaires, le cerveau du système va lancer un, deux, trois appareils électriques particulièrement énergivores comme le lave vaisselle, lave linge, chauffe-eau, le spa… [voir reportage video]. L’idée est de valoriser le plus possible l’énergie produite par les panneaux solaires.
Ainsi selon Grégory Lamotte, une installation solaire en autoconsommation (30804) permettrait de réduire de seulement 20% la consommation électrique en provenance du réseau national. Avec une optimisation réalisée par l’intermédiaire d’un système domotique, la réduction passerait à 50%, voire plus, ce qui rentabilise davantage l’installation solaire… Aussi, comme les résidents ont accès en temps réel à toutes les informations de production et de consommation, grâce à une interface web, ces derniers seraient plus impliqués pour réduire leur consommation de façon générale.