Engagement dans les énergies renouvelables
L’Espagne est en bonne voie pour développer au maximum l’utilisation des énergies renouvelables. Après la fin de la taxe solaire qui coûtait tout de même 6.7cts€/KWH, elle s’engage déjà dans un processus de mix énergétique en s’engageant à produire de moitié par les énergies renouvelables. Au delà des exigences du parlement Européen, l’Espagne s’est fixée des objectifs supérieurs à ceux demandés, 70% d’ici à 2030 plutôt que 32% demandés et 100% en 2050 plutôt que les 70% demandés. L’Espagne joue la bonne élève et anticipe les demandes. Les différentes énergies utilisées sont l’énergie éolienne, solaire et hydraulique, énergies les plus fréquemment utilisées.
Tout savoir sur les énergies renouvelables
Sortir des énergies fossiles
Un nouveau projet de loi a été émis par le gouvernement,concernant ce passage du réseau électrique centralisé aux énergies renouvelables avec l’ambition de réduire de 90 % les émissions d’ici 2050. Afin d’éliminer le charbon, le pétrole et le gaz, l’Espagne cessera également de délivrer des permis de prospection, interdira la fragmentation et supprimera les subventions aux nouveaux combustibles fossiles. Les investissements existants devront être revus, et au moins 20 % du budget national seront affectés à l’action contre le réchauffement climatique. La ministre de l’Écologie, Teresa Ribera, a récemment annoncé qu’un accord avait été conclu pour fermer toutes les mines à charbon du pays, ainsi que la création de programmes de retraites anticipées pour les travailleurs miniers. Sur les 14 centrales au charbon présentes en Espagne, neuf fermeront en juin 2020, en vertu du règlement de l’UE sur les gros pollueurs, qui les classera non conformes. Selon José Dominguez, les cinq autres n’iront pas au-delà de 2030.
Le secrétaire d’État espagnol à l’énergie, José Dominguez, a annoncé que le gouvernement socialiste n’avait pas l’intention de prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires espagnols, qui est actuellement de 40 ans.Le plus vieux réacteur espagnol a plus de 37 ans, il fermera donc boutique en 2021. Le plus jeune ne tardera pas à suivre puisqu’il vient de fêter ses 30 ans et sera désactivé en 2028.« Nous risquons de déborder un peu après 2030, mais d’ici 2040, nous les aurons tous fermés », assure le secrétaire d’État, rappelant que la fermeture définitive de toutes les centrales nucléaires est un processus long.
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Aucun véhicule à essence et diesel en Espagne en 2040
L’objectif que vient de se fixer le gouvernement espagnol est des plus ambitieux : interdire carrément l’immatriculation comme la vente de tout véhicule non seulement diesel, mais aussi essence. Cette loi concernerait aussi les véhicules utilitaires légers à émissions directes de dioxyde de carbone, hybrides compris.
Barcelone et Madrid ont déjà mis en place des mesures pour restreindre l’accès aux véhicules les plus polluants, mais ce que propose le gouvernement, c’est une véritable révolution qui devrait être votée dans le plan de transition écologique par le Parlement dans les prochains mois. Il y a en Espagne près de 30 millions de véhicules en circulation, parmi lesquelles seulement 1% sont électriques. Non prévenus par le gouvernement, l’industrie automobile et les concessionnaires ont exprimé leur surprise mardi 13 novembre.
Pas d’inquiétude pour les véhicules roulants déjà aux énergies fossiles, ils disposeront d’une latitude de 10 ans permettant d’investir dans un véhicule propre.
Comment passer à la pompe avec l’électrique ?
Le gouvernement souhaite mettre en place des bornes de recharge dédiées aux véhicules électriques afin de faciliter son utilisation par le plus grand nombre.
Reste à voir si l’actuel gouvernement espagnol aura assez de voix pour faire passer ce texte au parlement